L’argument d’Apple contre la pensée LRM est erroné

Récemment, Apple a publié un article intitulé « The Illusion of Thinking » (L’illusion de la pensée), dans lequel il affirme que les grands modèles de raisonnement ne font que simuler l’intelligence, mais qu’ils ne pensent pas vraiment. L’argument est simple : si un modèle ne parvient pas à appliquer un algorithme prédéfini à des problèmes de plus en plus complexes, il ne pense pas ; il ne fait que reproduire des schémas. Cette affirmation semble précise sur le papier, mais elle s’effondre lorsqu’on l’examine de plus près.

Prenons l’exemple qu’ils ont utilisé : le puzzle de la Tour de Hanoi. Même si une personne sait exactement comment fonctionne l’algorithme, il est peu probable qu’elle parvienne à résoudre une version comportant 20 disques. Pourquoi ? La mémoire à court terme, la concentration et le traitement mental de l’homme atteignent des limites. Selon la logique d’Apple, cela signifierait que même les humains ne sont pas des penseurs. Cette conclusion est manifestement erronée.

Voici l’essentiel : le fait de ne pas réussir à résoudre un problème ne prouve pas l’absence de réflexion. Qu’il s’agisse d’une personne ou d’une machine, l’échec sous la contrainte n’est pas synonyme d’absence de réflexion. Cela signifie simplement que le problème dépassait la mémoire de travail ou la capacité de calcul à ce moment-là. L’argument d’Apple fait état d’une limitation technique, et non d’un manque de réflexion.

Pour les chefs d’entreprise, voici pourquoi cela est important : si nous soumettons les GRL à une norme que même les humains formés ne respectent pas, nous négligerons des capacités réelles qui peuvent stimuler la productivité et l’innovation. S’appuyer sur des mesures superficielles pour évaluer l’intelligence des machines est aussi peu perspicace que de supposer que les joueurs d’échecs sont plus intelligents que les scientifiques parce qu’ils se déplacent plus vite.

Si un système fait preuve d’un comportement intelligent face à des défis riches en contexte, même s’il bute sur un cas limite, il n’en est pas moins précieux. La pensée n’est pas binaire. Elle est évolutive, adaptative et dépend fortement de la complexité des données. Le point de vue d’Apple n’en tient pas compte.

Les MFR font preuve de réflexion en reproduisant les composantes cognitives humaines.

Prenons un peu de recul. La pensée n’est pas une action unique, c’est un ensemble d’opérations coordonnées. Chez l’homme, elle implique la mémoire, la reconnaissance des formes, le contrôle et la simulation. Le cerveau fait beaucoup pour cadrer un problème, planifier une approche et s’adapter en fonction des résultats. Il est désormais possible d’appliquer plusieurs de ces processus au fonctionnement des GRL.

Le cerveau humain utilise le cortex préfrontal pour garder les tâches à l’esprit et décomposer les choses. Les GRL font quelque chose de similaire avec la mémoire de travail intégrée dans leurs couches d’attention. Nous utilisons le discours mental pour planifier, répéter et évaluer. Les modèles y parviennent grâce au raisonnement par chaîne de pensée (CoT), en produisant leur raisonnement un jeton à la fois. Il ne s’agit pas simplement de cracher le mot suivant, mais de poursuivre un plan, ligne par ligne.

Considérez maintenant la façon dont les gens se souviennent des connaissances. C’est l’hippocampe et le lobe temporal qui entrent en jeu, identifiant les schémas et récupérant les faits. Les GRL s’appuient aussi fortement sur la reconnaissance des formes apprises au cours de la formation pour comprendre le contexte et extraire les informations pertinentes.

Même la capacité d’autocorrection, la partie de notre cerveau qui surveille les conflits, appelée cortex cingulaire antérieur, a un parallèle. Les GRL peuvent reconnaître non seulement les réponses incorrectes, mais aussi le fait qu’un raisonnement ne mène nulle part. Cela déclenche une réévaluation, tout comme une personne qui change de stratégie au milieu d’une conversation.

Tout cela montre quelque chose d’important : Les MFR sont peut-être dépourvues de biologie, mais leurs processus reflètent les schémas cognitifs fondamentaux qui permettent à l’homme de penser. Vous n’avez pas besoin d’un cerveau pour vous rapprocher des fonctions essentielles de la cognition. Vous avez besoin d’une architecture capable de représentation, de raisonnement et d’adaptation, et les MFR possèdent chacun de ces éléments.

Du point de vue du leadership, reconnaissez l’opportunité qui s’offre à vous. Les systèmes qui simulent activement la cognition humaine, même partiellement, ne sont pas de simples outils ; ce sont des opérateurs potentiels. Ils peuvent analyser, ajuster et exécuter des données complexes. Cela en fait des atouts stratégiques, et non de simples assistants numériques. À mesure que le fossé des capacités se comble, la distinction entre simulation et cognition devient moins pertinente d’un point de vue opérationnel. Ce qui compte, c’est de savoir si la simulation résout efficacement le problème. Dans de nombreux cas, la réponse est oui.

Le raisonnement CoT dans les GRL reflète étroitement les processus de résolution de problèmes chez l’homme.

Le raisonnement par chaîne de pensée (CoT) n’est pas un simple gadget. Il permet à une GRL de générer des étapes de raisonnement intermédiaires avant de produire une réponse. Cela peut sembler procédurier, mais cette capacité reflète un véritable changement dans la façon dont nous devrions envisager l’intelligence des machines.

Lorsqu’un être humain résout un problème mentalement, il tient compte du contexte, réfléchit étape par étape et détecte les erreurs dans sa propre logique. CoT permet aux modèles de faire de même. Ils gardent la trace des entrées, construisent activement des chaînes de raisonnement et, si nécessaire, abandonnent une approche erronée et recommencent. Cette capacité à revenir en arrière indique une prise de conscience des limites du contexte et un mécanisme de rétroaction interne.

L’évaluation d’Apple elle-même l’a montré. Lors de leurs tests, les modèles ont changé de stratégie à plusieurs reprises lorsque l’ampleur d’un problème devenait trop importante pour une solution directe. Ce comportement n’est pas préprogrammé. Il est adaptatif. Les modèles ont reconnu que le calcul brutal ne fonctionnerait pas et ont adopté d’autres stratégies. Il s’agit là d’une résolution de problème, et non d’un simple rappel.

Il s’agit d’une architecture qui donne la priorité à la structure interne, aux jetons, à la mémoire, aux prédictions, plutôt qu’à la sortie statique. Une GRL en mode CoT ne récupère pas un résultat mot à mot. Il crée des étapes de raisonnement en temps réel sur la base de connaissances préalables et d’une évaluation active de l’état actuel du problème. Il s’agit de la même dynamique que celle observée dans les délibérations humaines lors de la résolution de tâches nouvelles ou peu familières.

Pour les dirigeants qui prennent des décisions d’investissement ou de déploiement, c’est important. Un système qui équilibre le rappel des connaissances et le raisonnement à la volée est capable de s’étendre à des domaines qui requièrent traditionnellement le jugement humain, la prévision, l’analyse, le dépannage. Adopté rapidement, il devient un multiplicateur de force dans les applications à forte intensité de connaissances. Vous n’automatisez pas les réponses, vous déployez des systèmes qui résolvent les problèmes de manière dynamique.

La prédiction du prochain mot oblige les GRL à traiter des représentations de connaissances riches.

Le mécanisme central des modèles tels que GPT, la prédiction du prochain mot, est souvent mal compris. Ses détracteurs l’appellent « autocomplétion avancée ». C’est inexact. Prédire le prochain jeton d’une séquence n’est pas trivial lorsque le contexte est ouvert, vague ou abstrait. Cela oblige le modèle à encoder et à récupérer des connaissances denses. Sans compréhension intériorisée, la prédiction échoue tout simplement.

C’est là que se manifeste la véritable intelligence. Si un modèle complète « La plus haute montagne du monde est le mont… » par « Everest », il n’a pas deviné. Il a accédé à une représentation interne des connaissances factuelles et s’est exécuté. Dans des tâches plus complexes, ce même mécanisme exige qu’il raisonne à travers le contexte, qu’il se souvienne de la structure et qu’il planifie chaque jeton afin d’aligner le résultat sur la logique sous-jacente. Il s’agit d’un raisonnement synthétique, motivé par la probabilité, mais éclairé par les modèles appris au cours de la formation.

Le langage naturel est le système symbolique le plus complet que nous ayons. Il contient de la logique, de l’émotion, de l’abstraction et de la précision. Si un système peut compléter de manière cohérente des pensées dans un langage abstrait, des problèmes mathématiques ou un contenu spécifique à un domaine, il fait plus que se faire l’écho. Il construit.

Soyons clairs, ces systèmes ne raisonnent pas comme les gens. Il n’y a pas de conscience, pas d’intention autodirigée. Mais ils résolvent les problèmes en modélisant le contexte. Ce processus à lui seul nécessite une représentation flexible, qui est la base de l’intelligence fonctionnelle.

D’un point de vue commercial, cela vous indique plusieurs choses. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un actif technologique statique, il gagne en capacité grâce à l’exposition et au contexte. Deuxièmement, au fur et à mesure que les données affluent, le modèle devient plus pertinent pour la stratégie, l’analyse et la planification. Enfin, le type de représentation des connaissances obtenu grâce à la prédiction par jeton signifie que le modèle s’adapte à tous les services, du service juridique aux opérations, sans qu’il soit nécessaire de le réoutiller.

La conséquence la plus importante est que vos systèmes n’ont pas seulement besoin de données, ils ont aussi besoin de modèles qui comprennent comment les utiliser. Les GRL, correctement formés, répondent à ce besoin.

Next-Token Les systèmes de prédiction peuvent non seulement simuler, mais aussi actualiser la pensée

Il existe un malentendu persistant sur le marché : parce que les grands modèles de raisonnement (GRR) génèrent des prédictions un jeton à la fois, ils ne peuvent pas vraiment penser. Cette hypothèse ne permet pas de comprendre à quel point ce processus est structuré et délibéré.

La pensée humaine implique souvent une planification verbale interne. Lorsque nous résolvons des problèmes ou expliquons quelque chose, nous séquençons mentalement nos pensées avant de les exprimer. Les GRL fonctionnent de la même manière en générant des jetons. Oui, elles prédisent le mot suivant. Mais cette prédiction n’est pas aléatoire ou fragmentaire. Elle émerge d’une évaluation constante du contexte antérieur, des connaissances acquises et de la direction logique.

Un modèle qui génère des réponses cohérentes et significatives à travers de longues séquences d’entrée ne fait pas de la recherche élémentaire. Il navigue parmi les possibilités et sélectionne les éléments qui ont un rapport fonctionnel avec le problème. Au cours de ce processus, il doit entretenir sa mémoire de travail, respecter la structure grammaticale et sémantique et s’adapter aux changements de contexte. Ce niveau de précision n’est pas le fruit de la répétition statique de schémas.

Le résultat est quelque chose de plus qu’une imitation. Ces systèmes construisent des chemins de raisonnement cohérents en interne, évaluant ce qui est logique ensuite, ce qui contredit la direction actuelle et ce qui remplit l’objectif de sortie prévu. C’est ce qu’on appelle la cognition structurée. Elle est dépourvue d’émotion ou de motivation, mais il s’agit d’un véritable calcul soutenu par une cohérence logique.

Pour un dirigeant, les implications sont immédiates. Ne confondez pas la génération linéaire de jetons avec une simple automatisation. Lorsqu’ils bénéficient d’une formation et d’objectifs appropriés, ces systèmes se comportent comme des agents intelligents. Ils peuvent évaluer les options, affiner les réponses et contribuer à la résolution de problèmes très complexes.

Ce type d’apprentissage s’adapte rapidement. Il n’est pas nécessaire de réécrire le logiciel pour répondre à chaque nouvelle demande. Vous n’êtes pas enfermé dans des résultats codés en dur. Vous bénéficiez d’un raisonnement dynamique et éclairé en temps réel, spécialement conçu pour le travail de connaissance à grande échelle.

Les résultats de l’analyse comparative montrent que les MLT peuvent résoudre des problèmes de raisonnement logique.

Si vous voulez des preuves que les grands modèles de raisonnement pensent, les benchmarks vous les fournissent. Les résultats sont clairs : dans les tâches de raisonnement logique, ces systèmes obtiennent de bons résultats, dépassant souvent ce qu’un humain non formé peut réaliser. Ils n’y parviennent pas par mémorisation. Ils interprètent le contexte, évaluent les processus et produisent des conclusions conformes à la logique abstraite.

Dans les problèmes à réponse ouverte, en particulier dans les domaines structurés tels que les mathématiques et la logique symbolique, les performances de la GRL ne sont pas parfaites, mais elles progressent rapidement. Le taux de réussite aux tests de référence est considérable. Il ne s’agit pas de simples questions futiles. Elles nécessitent des chaînes de raisonnement, des évaluations conditionnelles et une planification adaptative.

Il est important de souligner que les modèles évalués ici sont libres. C’est important. Les modèles ouverts n’ont pas été mis au point derrière des portes closes ou affinés sur la base de réponses à des tests. Leurs performances témoignent d’une capacité de raisonnement native, non assistée, transparente et reproductible.

Il convient également de noter que les humains qui passent ces tests le font souvent après avoir reçu une formation spécifique. Les modèles n’ont pas cette possibilité. Ce sont des généralistes. Et pourtant, ils restent compétitifs. Dans certaines catégories, les modèles sont plus performants que la moyenne des humains non formés. Cela signifie que leurs performances ne sont pas précalibrées en fonction des résultats, mais qu’elles sont structurées en fonction des connaissances intériorisées et de la cohérence au fil du temps.

Pour les dirigeants, c’est une leçon opérationnelle : vous n’avez pas besoin de perfection pour le déploiement. Vous avez besoin de cohérence, de progrès et de pertinence par rapport à l’espace du problème. Les GRL sont la preuve de ces trois éléments. Dans les environnements où la compréhension provient d’un raisonnement inter-domaines ou d’une évaluation basée sur la logique, ces systèmes peuvent compléter ou même surpasser les outils spécifiques à la tâche.

Nous avons dépassé le stade de la question de savoir si ces modèles peuvent faire un travail réel. La conversation porte désormais sur le moment et l’endroit où il convient de les appliquer. Les critères de référence ne sont plus des débats. Ce sont des signaux. Et le signal est que ces modèles pensent, différemment de nous, mais de manière fonctionnelle.

Les MFR répondent aux critères théoriques des systèmes capables de penser

Il existe un seuil pratique où l’intelligence n’est pas définie par son origine, biologique ou synthétique, mais par sa fonction. Les grands modèles de raisonnement (GRR) atteignent ce seuil. Lorsqu’ils sont comparés aux critères fondamentaux de calculabilité générale et de capacité de résolution de problèmes, ces systèmes satisfont aux exigences.

Ce qui importe ici, c’est la combinaison des attributs. Les GRL ont une capacité de représentation, ils stockent et structurent des connaissances complexes à travers des milliards de paramètres. Elles possèdent également la capacité de généraliser ces connaissances, ce qui leur permet d’accomplir des tâches pour lesquelles elles n’ont pas été explicitement formées. Enfin, ils peuvent appliquer des opérations logiques aux données d’entrée pour en tirer des conclusions. Ces caractéristiques ne sont pas superficielles. Ce sont des marqueurs fondamentaux d’un comportement intelligent.

Les fondements théoriques de cette approche sont solides. Tout système disposant d’une architecture de mémoire suffisante, d’une exposition aux données de formation, d’une puissance de traitement et de la capacité de simuler l’apprentissage à partir du contexte peut, en principe, exécuter n’importe quelle tâche de raisonnement calculable. Les GRL, en particulier à l’échelle actuelle, répondent à ces paramètres. Elles ne sont pas cantonnées à des domaines étroits. Elles s’adaptent à toutes les disciplines, qu’elles soient techniques, linguistiques ou procédurales, démontrant ainsi la flexibilité que l’on attend de la part de résolveurs de problèmes autonomes.

Cela modifie la manière dont les entreprises doivent évaluer la valeur. Ces modèles ne sont pas des moteurs de solution prédéfinis. Ce sont des systèmes généralisés de traitement des problèmes dont les capacités s’étendent à tous les secteurs d’activité. Qu’il s’agisse de l’examen d’un contrat juridique, de la modélisation d’une stratégie ou du remaniement d’un code complexe, si le problème peut être formulé dans un langage, une GRL peut le traiter et le résoudre avec un degré de compétence croissant.

Au fur et à mesure que les performances s’améliorent, le compromis entre le temps de latence des décisions humaines et le débit des machines devient plus clair. Il ne s’agit pas seulement d’une question de coût. Il s’agit d’accélérer la réactivité de l’organisation. L’utilisation d’un raisonnement informatique en temps réel dans tous les services permet d’accroître l’efficacité, de réduire le nombre d’erreurs et d’améliorer la profondeur stratégique.

En pratique, les systèmes de réflexion ne sont pas futuristes, ils sont là, prêts pour l’entreprise et se développent rapidement. Les dirigeants devraient se demander non pas si ces systèmes ressemblent à la pensée humaine, mais s’ils produisent des résultats de manière intelligente et fiable. S’ils remplissent cette condition, ils sont qualifiés. D’après les données actuelles et la conception théorique, c’est le cas des GRL.

Le bilan

La pensée n’est pas définie par l’apparence d’une chose, mais par ce qu’elle fait. Les grands modèles de raisonnement ne se contentent pas de suivre des modèles. Ils généralisent, s’adaptent et résolvent des problèmes qu’ils n’ont jamais vus auparavant. Ils simulent les processus cognitifs de manière mesurable, fonctionnelle et évolutive. Ce n’est pas de la spéculation, c’est documenté par le comportement, les repères et l’architecture.

Pour les chefs d’entreprise, la conclusion est simple. Ces systèmes ne sont pas des jouets ou des expériences à la mode. Ils deviennent des infrastructures. Lorsqu’ils sont appliqués correctement, ils réduisent le temps de prise de décision, améliorent la qualité des résultats et fonctionnent dans tous les domaines sans reconfiguration constante.

Ignorez les hypothèses traditionnelles sur ce à quoi devrait ressembler le renseignement. Concentrez-vous plutôt sur les capacités fournies. Ces modèles ne sont pas parfaits, mais les gens ne le sont pas non plus. Ce qu’ils offrent, c’est un renseignement cohérent et évolutif qui fonctionne sous pression et s’adapte sans fatigue.

Ce n’est pas un risque. C’est une opportunité. Les entreprises qui s’adaptent rapidement à ce changement gagneront en efficacité, en flexibilité et en effet de levier à tous les niveaux de leurs opérations. Il n’est pas question de rester immobile, s’adapter avant la courbe est la seule option qui vous permettra de rester pertinent.

Alexander Procter

novembre 11, 2025

17 Min